L'homme est attiré par le mal.

Guerres, violences et souffrances, l'homme est un être naturellement attiré par le mal. Mes réflexions et recherches m'ont amené à penser cela. En effet, l'Histoire recense tellement d'abominations, d'actes de tortures commis par l'homme sur l'homme. Pourquoi l'homme est ainsi tourné vers le mal?

Certains élaborent des théories en signifiant que c'est le Diable ou le monde dans lequel nous vivons régi par les puissances des ténèbres qui orientent l'homme vers le mal. Il y a du vrai dans ce qui est dit. Cependant, il ne faut pas oublier que l'homme détient comme pouvoir le libre arbitre et qu'il peut choisir ainsi de faire le bien ou le mal. Et il est déconcertant de remarquer que l'homme fait plus de mal même sans l'aide de mauvaises puissances.  Christ le disait lui-même,"les actes des hommes sont mauvais."Il Le signifiera également à ses apôtres:"Vous qui êtes mauvais...". La nature humaine est ainsi faite qu'elle consent au mal ou se détourne du bien avec son libre arbitre. 

La soif de pouvoir, l'envie rongent le coeur de beaucoup d'hommes. L'histoire là aussi regorge d'actes abominables commis par l'homme. Prenons l'exemple de l'apôtre Pierre, crucifié la tête en bas à cause d'une dénonciation dont la véritable origine était la jalousie. Prenons l'exemple d'Hitler qui a causé la perte de millions d'individus par sa recherche de pouvoir.  Même si ce dernier est un cas à part par sa monstruosité, il recèle une part d'ombre de bon nombre d'individus. Hitler n'est pas resté au pouvoir seul! Cette part d'ombre, c'est la quête du pouvoir qui réside dans le coeur de beaucoup d'hommes, ces frustrations crées par eux-mêmes et qui, dissimulées dans le théâtre quotidien de la vie, resurgissent telle la Bête de l'Apocalypse dans les moments les plus sombres. 

L'inertie,et la sottise annihile l'esprit humain également. Et il est déconcertant de remarquer que c'est l'espèce humaine elle-même qui entretient cela. C'est vraisemblablement parfois plus "fun" d'évoluer ainsi. L'homme se sent ainsi plus "intégré" et cela lui offre parfois une position plus confortable dans la société. Cette partie de la société, je les appelle "les bêtes de somme". Par leur manque de curiosité ou d'originalité, cette catégorie de la société ne révèle pas spécialement d'ouverture sur le monde si ce n'est sur elle-même. Nos pseudos élites en font ainsi des "bêtes de somme" qu'ils méprisent. 

Ainsi, il semble que la lucidité, l'envie de partager ne soit le lot que d'une poignée d'âmes en quête de son originalité et de profondeur.

Sophie du blog L'Inspirée.